Instigatrice de la Grève des femmes de 1991,

24Heures, 27.11.2019

Garde-malade, elle est accusée d'avoir empoisonné au moins neuf personnes dont elle avait la charge. Se faisant passer pour une infirmière, elle profite de son statut pour faire ingérer à ses victimes de l'atropine. Elle est condamnée à 20 ans de travaux forcés, son avocat ayant réussi à lui épargner la peine de mort. Fait divers - Affaire

Notre Histoire.ch

s, il a été journaliste au radical «Nouvelliste Vaudois», préparateur pour les leçons de physique à l'Académie de Lausanne (la future Université), prof d'histoire-géo à l'École moyenne, conseiller communal puis substitut du préfet de la capitale vaudoise. Il a créé un journal satirique, puis il est tombé malade. Guéri, désormais capitaine, il a fondé en 1856 la bimensuelle «Revue militaire suisse». En 1861, l'éclatement de la guerre de Sécession vient éclaircir son horizon. Elle lui semble être l'occasion de satisfaire sa quête d'action, du côté des armées du Nord, dans une guerre dont les motivations idéologiques lui conviennent. En Suisse romande, la population est globalement acquise à la cause défendue par l'Union, et les radicaux y sont tout particulièrement sensibles. L'affrontement, pour résumer, entre des régions rurales conservatrices et d'autres plus industrialisées, urbaines et progressistes, leur rappelle des souvenirs. Au prix de maints efforts, le Vaudois parvient à rejoindre les troupes nordistes en février 1862, en tant qu'aide de camp volontaire à l'état-major du général McClellan, qui dirige l'armée du Potomac. Pour cette première aventure américaine, Lecomte a des allures de pied Nickelé. Il est parti à ses frais, ne parle pratiquement pas l'anglais, n'a pas réellement de mission, reçoit des informations au compte-goutte et, bien que bombardé major, doit se débrouiller seul pour tout, y compris se trouver une monture et acheter sa pitance, lui qui pensait «vivre à la table du général, ou au moins de ses aides de camp». Lecomte tient son journal de voyage comme il peut, ici sur une note d'hôtel de février 1862. . Et enfin, en mars 1862, il embarque sur le navire de l'état-major de McClellan qui s'apprête à assiéger Yorktown, ville et port tenus par les Sudistes. C'est là qu'il connaît finalement son baptême du feu, essuyant sans mal quelques tirs. C'est là aussi qu'en avril il est sommé par le Conseil d'État vaudois de rentrer au bercail, sous peine de perdre son poste de bibliothécaire cantonal! Avec les 250'000 hommes d'une armée transformée et aguerrie au fil de terribles batailles, le Vaudois marche sur Richmond, capitale de la Confédération sudiste, que les «Rebs» évacuent et incendient. Le 3 avril, le lieutenant-colonel suisse pénètre dans la ville en flammes en compagnie des troupes noires du général Weitzel, des soldats qu'il admire pour leur bravoure et leur discipline. Le 9 avril, les Sudistes capitulent, la guerre est terminée. Le 14 avril, le deuil succède aux festivités de la victoire: Lincoln est assassiné. Lecomte, invité au service funèbre du défunt à la Maison-Blanche à Washington, assiste à ses impressionnantes funérailles. Il rencontre le nouveau président, Andrew Johnson. On estime que 6000 Suisses se sont battus sous le drapeau de l'Union. Face à la colonie helvète de Washington, Johnson déclare que les Suisses seront toujours les bienvenus aux États-Unis et qu'ils se distinguent parmi les peuples européens par leur «amour de la liberté». Lecomte part pour le Far West, jusqu'aux confins du Dakota du Nord, où il assiste à des opérations punitives contre des Sioux. Selon l'historien David Auberson, le Vaudois dénoncera «la colonisation des terres indiennes et les massacres commis par l'Union».

24h, Histoires d'Ici

En Suisse, le plan de répartition des ondes longues et moyennes adopté lors de la Conférence de Genève entre en vigueur.

ssr78

import 02 RSR 505

Un jeune soldat de 21 ans qui venait de terminer son école de recrues tire avec son fusil d'assaut sur une adolescente de 16 ans. Ce drame relance le débat de la détention des armes de service à domicile. Fait divers

24 heures, 28.11.2007

Fait divers. Meurtre C'est le minimum de la peine applicable, car la Cour estime que le jeune domestique de campagne, «s'il le veut, peut redevenir un honnête homme.» Le 9 mars 1924, à Neyruz-sur-Moudon, il a tué d'un coup de mousqueton Marcel Dutoit, 20 ans. Ce dernier, voulant empêcher les amours de Christen avec sa sœur, lui avait tiré dessus, sans le toucher, après avoir découvert le Roméo caché sous le lit de celle-ci. Christen, muni du mousqueton de son patron, est alors revenu chez les Dutoit et a fait feu sur le rabat-joie. Durant le procès, il affirme avoir été emporté par un «tourbillon d'amour».

24 heures 30-12-2023

Le cargo mixte le Rhône de la CGN se fait éperonner par le vapeur le Cygne lors d'une tempête sur le lac Léman. Gilbert Paillex découvre, à l'aide d'un robot, l'épave surnommé le Titanic du Léman en 1984

24h, 22 août 2008